Archéologie sous-marine
Dans la plongée archéologie, le plongeur poursuit un but scientifique et doit donc avoir conscience de l’impact de ses actes. La Méditerranée a connu une époque où les plongeurs ramassaient les amphores à la pelle, rendant ainsi le travail des scientifiques difficiles. Pour pratiquer ce type de plongée, il faut apprendre les techniques de recherche d’objet, de marquage et de récupération. Il faudra par ailleurs ajouter d’excellentes notions d’orientation car ces plongées peuvent se faire dans des lieux à faible visibilité. On peut pratiquer la plongée Archéologie en Méditerranée, riche en épave, mais aussi dans les Caraïbes où de nombreuses épaves encore inexplorées datent de la découverte de l’Amérique…Elle peut aussi se faire en rivière (Archéologie sub-aquatique) comme le prouve la découverte d’un buste de César dans le Rhône en 1997 près de la ville d’Arles…
Plongée à sensation
La plongée à sensation tend à vous procurer des sensations fortes en vous mettant face à des forces de la nature. Le plus souvent la force de la Nature est le requin. Diverses formules existent telle la plongée en cage ou l’alimentation de requin. Ne pratiquez pas ces plongées sans expérience. Lorsque vous choisissez un club de plongée posez-vous plusieurs questions : « Est-ce un club professionnel ? » et « Quel impact sur la vie marine aura ma plongée ? ». Bien sûr beaucoup recherchent les sensations fortes, mais déranger les habitudes des grands requins peut conduire ceux-ci à attaquer l’homme et pousser les autorités à en organiser l’extermination.
Plongée Souterraine ou Cave Diving
L’exploration de caverne peut être source de sensations fortes. Souvent plongé dans le noir, éclairé par une simple torche, on explore des complexes de tunnels labyrinthiques. De nombreux plongeurs scaphandriers cherchent à suivre le cours de rivières souterraines. De nombreux sites s’offrent à vous : les Cenote au Mexique, Tank Cave en Australie et de nombreux sites en France (dans le Lot par exemple). Les risques sont importants, c’est pour cela que de nombreuses organisations offrent des formations et encadrent la pratique des ce activités (PADI, CDAA en Australie etc.) Vous aurez dans certains cas à plonger avec deux cylindres pour vous assurer une réserve d’air et vous ne pourrez pas vous éloigner de votre binôme sauf en cas de passage très étroit.
Plongée sous-glace ou Ice Diving
Comme l’indique son nom le principe de la plongée sous-glace est de faire une plongée randonnée sous la glace pour profiter des jeux de lumières et des décors surréalistes que vous trouverez dans cet environnement. Les combinaisons sèches et les détendeurs résistant au givrage seront nécessaires pour plonger dans de telles conditions. Néanmoins ce sont des spectacles extraordinaires que vous n’oublierez pas. Cet activité peut se pratiquer en France comme à Tignes en Savoie. Bien souvent cette plongée extrême se conjugue avec de la plongée en altitude, impliquant donc de réviser vos techniques habituelles de plongée.
Plongée profonde ou Deep Dive
Selon les organisations, la plongée profonde a une définition différente. En France, l’espace lointain se passe entre 20 et 40 mètres. Selon l’organisation PADI, la plongée profonde débute à 18 mètres et son maximum absolu dans la plongée loisir est 40 mètres. Dès les 20 mètres le plongeur s’expose au risque de la narcose par l’azote, qui entraîne un effet narcotique et fait oublier les risques de la plongée. Toute chose étant égale par ailleurs, la consommation d’air augmente proportionnellement à la pression : à 10 mètres on consomme 2 fois plus qu’à la surface, à 20 mètres on consomme 3 fois plus…
Après 40 mètres, on parle de plongée Tek, on quitte alors le registre de la plongée loisir pour PADI. Les tables MN90 utilisées par la FFESM permettent néanmoins de plonger jusqu’à 60 mètres avec palier de décompression. Au-delà de 60 mètres, on doit composer des mélanges de gaz afin de réduire le taux d’oxygène qui devient toxique pour une pression partielle de 1,4 (en référence à la loi de Dalton) et minimiser l’effet de la narcose (avec de l’hélium par exemple). Le record est une plongée simulée en caisson hyperbare à 701 mètres réalisé par la société Comex. En milieu naturel le record est de 330 mètres réalisé par Pascal Bernabé et son équipe en Corse.
Plongée Recherche et Récupération d’objets
On peut considérer que la recherche, le balisage et la récupération d’objets sont des types de plongée professionnelle accessibles au plongeur loisir. Il s’agira par exemple de retrouver une ancre perdue par un pêcheur et de mettre en œuvre les techniques de récupération d’objets. C’est d’abord une grande capacité d’orientation dont il faudra faire preuve pour retrouver un objet sous mer grâce à des informations fournies en surface. L’expérience aidant vous pourrez analyser l’impact des courants, la topographie des fonds et la forme de l’objet pour réduire l’espace de recherche sous-marin. Si l’objet pèse plus de quatre kilogrammes, il faudra penser à utiliser du matériel de remontée tel que des parachutes de levage. Là encore, un enseignement comme la Spécialité du même nom chez PADI sera utile car on ne place pas un parachute de levage n’importe où sur un objet et on adapte son volume à la masse d’eau déplacée par l’objet (Loi d’Archimède et Loi de Boyle). Devenir spécialiste Recherche et Récupération d’objet pourra vous permettre de travailler sur certaines missions et sera nécessaire si vous souhaitez faire de la plongée archéologique.
Merci pour cet article