Le cylindre
Vous aurez la possibilité de louer votre cylindre dans de nombreux centres de plongée. Néanmoins si vous souhaitez plonger indépendamment avec votre binôme, vous choisirez peut-être d’investir dans ce matériel. Sachez qu’en plus de l’investissement, un cylindre génère des frais : ré-épreuve tous les 5 ans, inspection visuelle annuelle et bien sûr gonflage…
Il existe deux types principaux de cylindre. Ceux en acier et ceux en aluminium. Les premiers pèsent moins lourd pour un volume égal mais vont être sensiblement plus touchés par la corrosion. L’aluminium au contraire va peser plus lourd, les parois sont en effet plus épaisses. Cependant la corrosion de l’aluminium créera une couche d’oxyde d’aluminium qui protégera l’intérieur du cylindre. C’est pourquoi certains clubs situés dans les pays tropicaux choisiront ce métal. Sachez néanmoins que presque toutes les déflagrations liées au bloc étaient relatées avec des cylindres d’aluminium…
Au cylindre, on devra ajouter une robinetterie, qui permettra d’ouvrir l’air. Vous choisirez la robinetterie selon le type de détendeur que vous choisirez. Deux robinetteries existent encore de nos jours dans la plongée loisir. La fixation par étrier et la robinetterie DIN. La première permet de fixer le détendeur autour de la robinetterie, la seconde permet de visser le détendeur à l’intérieur de la robinetterie. Cette dernière est pour l’instant moins répandue dans le monde (sauf en France), mais elle permet une fixation plus solide qui sera recherchée si vous faîtes de l’exploration de caverne…
Le détendeur
Le détendeur est la pièce maîtresse de votre équipement. C’est l’objet qui vous permet de respirer sous l’eau ; avec les palmes et le masque c’est bien souvent le premier matériel que l’on achète. Il se décompose en 2 pièces distinctes :
Le premier étage qui va transformer la pression de la bouteille en pression intermédiaire, c’est cette pièce qui est fixée au cylindre. Le second étage qui va transformer la pression intermédiaire en pression ambiante, c’est cette partie qui va dans votre bouche. Il est obligatoire dans la loi française de prendre un premier et second étage de la même marque.
Pour les premiers étages, on trouve sur le marché : des premiers étages à piston non-compensés, à piston compensé et à membrane (qui sont par nature presque toujours compensé). Sans entrer dans le détail de la conception, nous pouvons expliquer qu’un premier étage compensé permet de ne pas augmenter la résistance respiratoire quand la pression dans la bouteille chute (en fin de plongée). La membrane permet dans un détendeur d’isoler la chambre intermédiaire de l’eau. Aussi on pourrait facilement utiliser un premier étage à membrane pendant des années dans de l’eau salée sans le rincer et ne pas constater des traces d’usure. Un premier étage à piston ne résisterait pas à ce traitement.
Lorsque vous choisirez votre premier étage, prenez en compte ces trois éléments :
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Un haut débit d’air (plus de 2000 litres/minute pour la plongée loisir)
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Une pression constante tout au long de la plongée (ce qui élimine les non-compensés)
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Une construction solide pour faire face à d’éventuels chocs…
Il est impossible de créer un second étage parfait, tout est compromis. Vous devrez considérer de nombreux éléments lors de votre choix en fonction des plongées que vous souhaitez faire :
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Longévité (pour un instructeur)
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Force d’amorçage et résistance à la respiration (pour des plongées longues ou profondes)
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Volume du second étage qui crée un espace mort et donc augmente le CO2
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Poids (pour un voyageur)
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Résistance aux sables et autres saletés…
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Givrage (pour les plongées en eau froide)
Chacun de ses éléments obligent le constructeur à faire des choix influant sur tous les éléments. Par exemple pour éviter le givrage on utilisera un détendeur en métal (très conducteur) ce qui nuira au poids. Posez-vous donc quelques questions avant d’investir :
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Est ce que je plonge en eau froide ou en eau chaude ?
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Est-ce que je plonge depuis un bateau ou depuis la plage ? (depuis la plage il faudra un détendeur résistant aux impuretés)
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Est-ce que je plonge souvent?
A partir de là trois principaux types de second étage existent. Le second étage classique est presque optimal dans tous ces domaines, sauf en ce qui concerne la longévité. En effet de par sa conception, moins vous utilisez votre détendeur plus il s’use ! (Un détendeur neuf oublié dans un magasin peut avoir un clapet très usé). Pour palier à cela, vous pouvez opter pour un Downstream Overide, que l’on appelle à tort second étage compensé, qui s’usera moins mais sera sensible aux impuretés comme le sable…Finalement, le deuxième étage à clapet piloté sera idéal pour la plongée en eau froide mais en eau chaude le confort respiratoire sera mauvais…
Le gilet
Si pendant des années les plongeurs ont su se passer de gilets stabilisateurs, on imagine mal de nos jours comment aller dans l’eau sans eux.
Le gilet sert d’abord à fixer le cylindre à notre dos. Il assure ensuite notre stabilité sous l’eau et permet bien sûr d’ajuster la flottabilité en le gonflant d’air provenant de la bouteille. Un plongeur recherchera d’abord un gilet à sa taille. Cela peut paraître trivial mais un gilet trop grand entraîne le plongeur vers l’arrière et crée une résistance sous l’eau entraînant l’essoufflement.
La puissance de remplissage sera aussi un élément à regarder. Si l’inflateur remplit trop lentement le gilet, le confort et la réactivité seront moindre. Le confort dans l’eau est bien sûr primordial ; avec un très bon gilet on a l’impression de ne rien avoir sur le dos. Selon votre corpulence et vos envies vous aurez à choisir entre un gilet enveloppant (le gonflage se fait tout autour du gilet), gonflage à l’arrière ou gonflage par les poches…
N’oubliez pas non plus de vous assurer de la qualité des matériaux choisis qui détermineront la résistance de votre gilet à l’eau salée, aux éraflures, etc.
Le Masque et le tuba
Le masque peut sembler être un matériel basique mais vous n’imaginez pas l’évolution qu’il a connu depuis ses débuts. Vous en trouvez aujourd’hui qui vous donne votre temps de plongée, la température et la profondeur. Ce n’est néanmoins pas son rôle premier. Vous recherchez avant tout un masque à votre taille qui vous offre le plus grand champ de vision. Pour la photographie et la chasse sous-marine, vous recherchez par ailleurs un petit volume pour limiter le phénomène de réfraction. En outre les traitements de la vitre contre la buée et les rayures sont des plus considérables. Il n’y a rien de plus désagréable que de devoir enlever son masque pendant toute une plongée à cause de la buée…
Les Palmes
Les palmes ont deux fonctions clés. La première est de protéger le pied du froid et des blessures. La seconde est bien sûr d’avancer sous l’eau. Comme sur terre les bras ne nous servent pas à nous mouvoir. Utiliser ses bras n’est qu’un gaspillage d’énergie, sauf si on s’équipe de palmes de mains dans le cas d’un handicap.
Il existe deux types de palmes :
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les chaussantes dans lesquels on met directement le pied. Le confort de palmage est idéal mais la protection du pied est relativement faible.
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Les palmes avec chaussons, qui offrent à la fois une grande protection du pied et un bon confort de palmage.
En outre, le plongeur souhaite minimiser son effort. C’est pourquoi il y a temps de différentes formes de palmes qui tentent de tirer un maximum d’énergie du palmage. Les matériaux composites permettent de tirer un « effet ressort » en même temps que la longueur garantit la rapidité sous l’eau.
concerne les palmes de mains dans le cas d’un handicap.
je ne peux plus utiliser des palmes aux pieds ( faiblesse des genoux ) même pour faire du tuba alors que je faisais de la plongée sous marine il y a 20 ans avec plaisir. On m’ a conseillé d’ essayer les palmes indiquées ci – dessus. Qu’ en pensez vous ? Quel modèle me conseillez vous ? merci à l’ avance pour vos conseils judicieux.
cordialement
Hé là, tu as fait un excellent travail. Je vais certainement le creuser et suggérer personnellement à mes amis.
Je suis convaincu qu’ils seront bénéficiés de ce site.